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Les nouveaux foyers

  • CAA Québec
  • 30 janv. 2017
  • 6 min de lecture

LE FOYER À GAZ NATUREL OU À PROPANE.

Il fait de plus en plus d’adeptes. Et il est offert en trois versions principales : le foyer encastrable, le foyer à dégagement nul et le foyer autonome. L’encastrable est utilisé pour faire passer au gaz un foyer à bois. Le brûleur à gaz et les similis bûches sont contenus dans une boîte à combustion en métal qui s’insère dans la cavité existante du foyer. Le foyer à dégagement nul s’installe, quant à lui, là où il n’existe pas de cavité de foyer, lors de la construction ou de la rénovation d’une maison. Il peut être placé sur un mur intérieur ou extérieur. Pour sa part, le foyer autonome ressemble à un poêle à bois. Il produit généralement plus de chaleur que les deux premiers types, puisque tous ses côtés sont exposés. Le foyer à gaz ne requiert pas de cheminée, mais un tuyau d’évacuation ou un évent pour éliminer les gaz de combustion vers l’extérieur. Lorsque la résidence est raccordée à un réseau de distribution de gaz naturel, la source d’alimentation du foyer est la même que celle des autres appareils à gaz de la maison. Mais lorsque l’appareil fonctionne au propane, il faut le raccorder à une bonbonne extérieure.

AVANTAGES. Facile d’emploi, il s’allume et s’éteint d’un simple clic avec une télécommande ou le thermostat. Il est aussi possible de le programmer pour qu’il se mette en marche à une heure bien précise ou lorsque la température ambiante atteint un certain degré, et de régler la chaleur pour maintenir une température confortable. En cas de panne électrique, le système d’allumage électronique peut être alimenté par une batterie de secours ou le foyer allumé grâce à une simple allumette. Avec un foyer à gaz, vous n’avez plus à vous soucier de la braise lorsque vous quittez la maison puisque, en coupant l’alimentation en gaz, vous éteignez le feu immédiatement. De plus, fini la maison salie par la cendre, les copeaux, l’écorce, la fumée et autres résidus que produit un feu de bois. Puis plus de bois à fendre, à ranger et à transporter, ni de fréquents ramonages à faire exécuter. Et, contrairement au foyer à bois traditionnel, il produit une chaleur continue, car la combustion est constante.

INCONVÉNIENTS. Le foyer à gaz n’offre pas l’odeur du bois enflammé ni le crépitement des bûches qui se consument. En plus, le prix du gaz et du propane est plus élevé que celui du bois. Il faut aussi de temps à autre nettoyer les brûleurs. Un truc : quand la vitre commence à brunir, il est temps de procéder au nettoyage. Petit conseil : avant d’acheter, vérifiez l’apparence des flammes, car elles ne sont pas toutes attrayantes.

À SURVEILLER. Les cotes numériques ÉnerGuide (EF) indiquent l’efficacité énergétique des foyers à gaz : plus la cote est élevée, plus l’appareil est efficace et plus il permet d’économiser l’énergie. Par ailleurs, rappelez-vous qu’un foyer très puissant n’est pas nécessairement le meilleur. Placé dans une petite pièce, il risque de provoquer une surchauffe et de l’inconfort. Il consommera aussi plus de gaz que nécessaire pour chauffer la pièce. Il est donc important de bien déterminer vos besoins avant l’achat.

LE FOYER ÉLECTRIQUE Le foyer électrique a généralement une puissance de 1 500 watts, ce qui correspond à une production de chaleur d’environ 5 000 BTU. La quantité de chaleur générée est donc beaucoup plus faible que celle créée par un foyer à bois ou à gaz – qui peut atteindre plus de 30 000 BTU. Toutefois, elle peut suffire à chauffer une pièce d’environ 10 pi x 10 pi. C’est un savant jeu de lumières et de surfaces miroitantes qui fait rougeoyer et danser la « flamme électrique ». Plusieurs modèles sont munis d’un thermostat intégré, d’une télécommande, d’un contrôle pour régler l’intensité de la lumière et des flammes ainsi que d’une commande avec fonction marche/ arrêt.

AVANTAGES. Il ne consomme pas de combustible, ne fait pas de saletés, ne dégage pas de particules nocives et ne nécessite pas de cheminée ni de tuyau d’évacuation. C’est un bon compromis si vous habitez un immeuble où le chauffage au bois ou au gaz est interdit. En plus de procurer un peu de chaleur, il crée une belle ambiance. C’est aussi le plus facile à installer. Vous l’achetez, le placez ou bon vous semble, le branchez sur une prise de courant, et le tour est joué. Mieux encore, vous pouvez en général le faire passer facilement d’une pièce à l’autre au gré de vos fantaisies, et même l’emporter avec vous lors d’un déménagement. Autre atout : le contrôle du système de chauffage permet de profiter de l’ambiance toute l’année, puisque le foyer fonctionne avec ou sans chaleur. En plus, il est sécuritaire. Finalement, il nécessite un minimum d’entretien, soit un changement d’ampoules à l’occasion.

INCONVÉNIENTS. Le foyer électrique dégage un minimum de chaleur. Il convient donc aux petites pièces. Et, en cas de panne d’électricité, vous ne pouvez évidemment pas l’utiliser comme système de chauffage d’appoint l’hiver. Conseil : avant d’acheter, vérifiez si l’aspect et l’intensité des fausses flammes vous plaisent.

LE FOYER À GRANULES L’appareil à granules fonctionne avec des résidus de bois compressés qui ont l’avantage de bien brûler parce qu’ils sont secs. Il suffit de verser les granules dans un réservoir. Ils seront ensuite acheminés dans la boîte du foyer par une vis sans fin. Pas d’ouverture de porte, ni perte de combustible, ni temps mort dans la combustion. Lorsque le combustible est entièrement consumé, l’appareil s’arrête de lui-même. La plupart des foyers à granules sont dotés d’un thermostat qui permet de maintenir le degré de chaleur souhaité. Cela dit, le foyer nécessite l’installation d’un tuyau d’évacuation. Et parce qu’il a besoin de tirage pour chauffer de façon sécuritaire – sinon la fumée peut entrer dans la maison en cas de panne électrique –, il est important que le tuyau d’évacuation monte d’environ 4 pieds sur le mur extérieur.

AVANTAGES. Une fois le réservoir de granules rempli, le feu peut brûler entre 12 et 24 heures sans que vous ayez à vous en occuper, puisque son alimentation en combustible se fait automatiquement et que la chaleur est régulière et continue. Les granules sont brûlés complètement. De plus, l’appareil affiche une bonne efficacité énergétique puisqu’il transforme en chaleur environ 80 % du combustible. Il est donc moins polluant que le foyer traditionnel certifié EPA (Agence américaine de protection de l’environnement), qui a une efficacité d’environ 70 %. Puis les granules sont plus faciles à ranger que les bûches de bois, car ils se vendent en sacs.

INCONVÉNIENTS. Les systèmes de circulation de l’air, d’évacuation des gaz de combustion et d’alimentation de l’âtre fonctionnent à l’électricité. En cas de panne, ils s’arrêtent. Le foyer à granules ne peut donc être utilisé comme chauffage d’appoint lors d’une panne de courant, à moins d’être relié à une génératrice ou à une batterie. En outre, il est plus coûteux que les autres types de foyers. Il exige aussi un entretien régulier : nettoyage des conduits et de la cendre dans la chambre à combustion – après 30 à 40 sacs de granules – et entretien complet, idéalement une fois l’an, des moteurs et des ventilateurs. Enfin, si vous désirez seulement profiter de l’ambiance que procure un feu de foyer, il ne constitue pas l’option idéale. Pour obtenir une belle flamme, il faut en effet le chauffer au maximum, ce qui risque d’être inconfortable. Et plus la flamme est élevée, plus il y faut de granules et plus ça coûte cher. Enfin, la vitre risque de se remplir de cendre rapidement. Quelle que soit la formule privilégiée, assurez-vous que votre appareil porte le sceau du Laboratoire des assureurs du Canada (ULC) ou de l’Association canadienne de normalisation (ACNOR ou CSA) – les appareils à gaz doivent pour leur part être approuvés par l’Association canadienne du gaz (CGA). Enfin, par souci d’économie et d’efficacité ainsi que par respect pour l’environnement, recherchez un appareil certifié par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). C’est une preuve qu’il a été conçu pour réduire au minimum les émissions de particules polluantes à l’intérieur comme à l’extérieur.

Merci à Robert Le Blanc de Foyer ProService, à Environnement Canada, à Ressources naturelles Canada et à l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal de leur collaboration.


 
 
 

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